Lors de sa déclaration de politique générale, pour justifier les 20 milliards de F CFA pour l’achat du nouvel avion présidentiel, le Premier ministre a parlé aussi d’intermédiaires. On peut en déduire la rétro commission, une pratique illégale qui justifie en grande partie l’effarement des partenaires techniques et financiers.
La demande d’explication des PTF est d’autant plus légitime que dans la pratique, c’est plutôt le vendeur qui désintéresse les « coxers » qui ont pris d’assaut notre pays jusqu’au sommet de l’Etat où les marchés ne passent plus par les voies normales comme ceux de l’achat d’équipements militaires et la rénovation du palais de Koulouba, évalués à des dizaines de milliards de F CFA. Ils ont été passés de gré à gré.
Comme quoi on s’en fout éperdument des textes quand il s’agit de la présidence. On espère que le bureau du Vérificateur général s’intéressera à ces affaires qui n’ont pas fini de livrer tous leurs secrets.
DAK