Après avoir fini avec les échéances électorales respectives, les chefs d’Etat de la Cédéao ont désormais le temps de se « consacrer au Mali », prévient l’ambassadeur d’un pays membre. Il ajoute qu’Alassane Ouattara et ses camarades sont décidés à ce que l’exemple malien ne fasse pas école dans la sous-région. C’est pourquoi, samedi dernier, lors de leur sommet, d’une seule voix, ils ont exigé la dissolution du CNSP et surtout que le délai d’organisation des élections soit de 14 mois.
Si la première exigence est déjà satisfaite depuis mardi, la seconde donne lieu à une course contre la montre dans un contexte de profonde division car aucun consensus n’est en vue concernant les réformes programmées. Les chefs d’Etat de la sous-région, appuyés par la communauté internationale, suivent l’évolution de la situation comme du lait sur le feu et n’hésiteraient pas à sanctionner toute mauvaise foi chez certains qui voudraient aller jusqu’à 3 ans de Transition.
Notre marge de manœuvre est très limitée.
DAK
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