Selon la presse française, les autorités de l’hexagone comptaient profiter de la réunion de mercredi dernier à Paris pour «redynamiser le processus de paix, qui progresse peu depuis quelques mois». Elle souligne que la décentralisation de l’Etat présentée comme étape cruciale de la mise en œuvre de l’accord d’Alger, n’a toujours pas avancé. «Les responsabilités du blocage sont partagées, estime-t-on à l’Elysée. Il y a des défaillances dans tous les camps : Bamako, les mouvements, et ceux qui sont chargés du suivi de l’accord.»
Soulignant les victoires de la coalition conduite par les Etats-Unis en Irak et en Syrie est proche d’annoncer la disparition du califat proclamé par l’Etat islamique lancée il y a trois ans, Emmanuel Macron, veut désormais «des victoires au Sahel pour le premier semestre 2018». Pour ce faire, en plus de la mise en route définitive des forces du G5, il entend mettre la pression sur les différents acteurs du processus de sortie de crise. Les prochains mois s’annoncent donc cruciaux pour l’avenir de notre pays.
DAK
source: L’indicateur du Rénouveau-Mali