La promesse pompeuse du Haut conseil de l’unité de l’Azawad (HCUA) de se transformer en parti politique n’est qu’une chimère. Certains parlent de grand bluff de ce mouvement qui, au regard de son isolement sur le terrain, tentait de réapparaitre crédible aux yeux du monde. On peut voir également dans la démarche “politique” de cette branche infréquentable de l’ex-rébellion (son accointance avec les groupes terroristes dont Iyad Ag Ghaly), une tentative de forcer une porte de sortie honorable.

Le temps est compté pour le HCUA surtout en raison des menaces de la Cédéao qui, si elles se réalisent, porteront, sans doute, un sérieux coup aux ex-rebelles. L’échec du congrès du HCUA qui n’a pas pu se transformer en parti politique démontre autrement dit que la montagne a accouché d’une souris.

Que va faire le HCUA pour se racheter ? Tout le monde est unanime qu’une telle approche ne pouvait pas prospérer ; à savoir : transformer un groupe armé en un parti politique digne de ce nom.  On peut continuer à espérer que le HCUA respectera ses engagements dans le cadre de l’accord pour la paix et la réconciliation.

DAK

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