La passe d’armes entre le président IBK et Hervé Ladsous, le représentant du SG de l’ONU, lors de la cérémonie de signature, vendredi dernier, cache mal l’opposition farouche entre le gouvernement et la Médiation internationale, précisément les représentants de l’Union européenne et de l’ONU sur la suite du processus de sortie de crise.

Les Nations unies et l’Union européenne veulent tordre la main au gouvernement pour qu’il rouvre les négociations avec les rebelles alors même que le chef de file de la Médiation, l’Algérie, avait déclaré closes « toutes nouvelles négociations » dès les premiers instants du paraphe du document.

Les émissaires onusiens menacent de réviser le mandat de la Minusma qui a décidé de laisser pourrir la situation à Ménaka pour permettre aux mouvements rebelles de reprendre la main dans cette localité dont la perte par le MNLA a sonné comme la fin de leur bluff. Mais leurs protecteurs, visiblement, ne l’entendent pas de cette oreille et feront tout pour les remettre en selle. Quitte à piétiner le Mali.

Hypocrisie, quand tu nous tiens !

DAK

source :  L’Indicateur du Renouveau