Ce n’est pas seulement la pression internationale notamment concernant l’établissement du calendrier électoral définitif que le gouvernement subit actuellement.
Le Premier ministre, Moctar Ouane, et son équipe subissent aussi et surtout l’ébullition du front social. En plus de 4 jours de grève attendue dans le secteur de la santé à la fin du mois, ils devront affronter une nouvelle crise dans le secteur de l’éducation. Dans un communiqué diffusé le 8 avril 2021, les syndicats de l’éducation signataires du 15 octobre 2016 rappelant les raisons de leur boycott de l’atelier national de réflexion sur « les conditions de vie et de travail dans les secteurs public et privé », ne veulent pas entendre parler d’une grille commune (unique) pour tous les fonctionnaires même à la hauteur de la meilleure grille selon les normes de l’UEMOA.
Ils lancent déjà un appel « à l’ensemble de leurs militantes et militants à se préparer pour une nouvelle lutte comme celle de 2019-2020 sous le régime déchu ». Une menace qui s’ajoute à celle de l’Union nationale des travailleurs du Mali qui s’impatiente du retard pris dans la mise en œuvre des accords signés avec le gouvernement. Certains de ces responsables poussent au dépôt d’un nouveau préavis de grève. Comme quoi, les prochaines semaines s’annoncent chaudes pour les autorités de la transition.
DAK
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