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En un mot : le duel n’a pas eu lieu

Vendredi 5 avril, les habitants de la capitale avaient la peur au ventre et retenaient leur souffle. Il y avait de quoi, car la marche organisée par deux chefs religieux (l’imam Dicko et le Chérif de Nioro) n’avait pas reçu d’autorisation. Tout le monde craignait une interdiction par la force, mais rien de cela : la manifestation s’est déroulée sans incidents majeurs.

D’ailleurs, dans un communiqué, le ministre de la Sécurité, nonobstant quelques échauffourées, s’est réjoui que la marche a bénéficié de l’encadrement professionnel des forces de l’ordre. Un point positif que l’imam Dicko a souligné, en parlant de la retenue dont ont fait preuve nos agents de sécurité tout au long de la manifestation.

S’il n’y a pas eu de débordements, certains messages véhiculés sur place sonnaient comme un malaise et un manque de coordination dans l’organisation. Cela pouvait se comprendre dans la mesure où les organisateurs n’ont pas clarifié le contenu et le mot d’ordre de la marche.

Certains manifestants ont donc scandé des slogans hostiles au chef de l’Etat, à son Premier ministre, à la France et à la Minusma. Etait-ce l’objectif ? On peut répondre par la négative.

Le drame du village d’Ogossagou expliquait en grande partie la forte mobilisation. Est-ce pour autant la fin de la crise entre le pouvoir et les deux leaders religieux ? En recevant des imams, le lendemain, IBK a fait sa lecture : “Prétendre que Ogossagou nous aurait laissés indifférents est une infamie, une ignominie de la pire espèce”. En somme, la réponse du berger à la bergère

DAK

L’Indicateur du Renouveau

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