lMême porté disparu, le grand bandit de Kidal, Iyad Ag Ghaly, continue de dicter sa loi à notre pays et à tout le Sahel.

Et pour une paix durable au nord comme au sud, exigent ses comparses dont certains ont été élus députés sous la bannière d’IBK, il faudrait qu’on lève toutes les poursuites judiciaires contre lui et surtout qu’on lui reconnaisse un rôle incontournable dans le retour de la paix.

La France a déjà accepté cette condition lors des négociations qui ont abouti à la libération des otages d’Areva. L’Algérie est partie plus loin en lui octroyant les moyens nécessaires pour la libération de ses diplomates enlevés en avril 2012 à Gao.

Il ne reste que les Etats-Unis d’Amérique, qui l’ont inscrit depuis l’année dernière sur la liste des plus grands terroristes recherchés, pour que l’affaire soit pliée.

S’agissant du Mali, le pays d’Obama ayant décidé d’agir en fonction de la position de la France, on peut dire sans risque de se tromper qu’Iyad Ag Ghaly est bel et bien de retour. Lui qui n’était d’ailleurs pas parti puisque l’on sait là où il évolue depuis le début des opérations françaises au Nord-Mali.

DAK

Source: L’Indicateur du Renouveau du 17 jan 2014