La décision du CE de l’Adéma/PASJ sur une candidature interne à la présidentielle rappelle bien les autres crises qu’a connues l’ex-parti au pouvoir. En 2002, le peuple Adéma avait eu recours aux primaires pour désigner Soumaïla Cissé.
Mais, contre le mot d’ordre du comité exécutif, une bonne partie des cadres avait jeté son dévolu sur le candidat indépendant ATT. Scénario identique à la présidentielle de 2013 : le candidat du parti, Dramane Dembélé, a opté pour IBK au 2e tour, rompant un pacte de soutien à l’origine de sa brouille avec une frange des cadres qui soutenaient Soumaïla Cissé.
Depuis, la cohésion au sein du parti en a pris un sacré coup avec à la clef plusieurs départs. Une certitude : la tension est toujours à son comble en 2018 et la dispersion des rangs quelle que soit l’issue de la réunion extraordinaire est quasi-assurée. Le choix d’un candidat interne, ce serait la cassure ; le choix d’IBK, ce serait encore la cassure, malgré les apparences.
Pour nombre d’observateurs, la Ruche ira encore en lambeaux à la présidentielle comme en 2002 et en 2013.
DAK
source: L’indicateur du Rénouveau