Le parti présidentiel a du mal à cacher sa guerre des chefs dont la finalité est le contrôle du parti et la succession du président d’IBK. Le statut du chef de l’Etat l’oblige à abandonner la présidence du RPM même si sa démission n’est pas toujours officialisée.

Depuis plusieurs mois, le parti de Tisserand est donc divisé entre les partisans de la 1re vice-présidente, l’ex-ministre d’ATT, Mme Kéita Rokiatou Ndiaye, et ceux du secrétaire général, le ministre Bocari Tréta, dont les missions à l’intérieur ont avant tout des desseins politiques pour étendre son influence sur l’appareil du parti présidentiel.

Une guerre dont la ministre Oumou Bah est en train de faire les frais puisque désormais exclue. La guerre des chefs pourrait faire les affaires d’un 3e camp autour du beau-père de Karim, le président de l’Assemblée nationale. Celui-ci est présenté comme une alternative aux camps rivaux. Reste que le dernier mot reviendra au président IBK qui pencherait plutôt pour un rajeunissement de la direction nationale de son parti.

DAK