Au-delà des questions sécuritaires, il y a aussi la bataille de positionnement dans la perspective de 2023, qui se traduit par des migrations entre partis. Et la Codem et Yéléma alimentent cette guerre politique avec son lot de débauchages. C’est le parti de Housseini Amion Guindo qui a dégainé le premier, en recrutant des dizaines de militants et leaders du parti de Moussa Mara, notamment à Bamako et dans les régions du Centre. L’ancien PM vient de répondre à ces assauts : en accueillant, selon lui, une centaine de responsables et militants de l’actuel ministre de l’Environnement.
Mais entre les deux hommes, les tensions sont vieilles et multiples. Déjà en 2013, ils se sont battus pour l’investiture des Partis unis pour la République (Pur) et Mara avait fini par jeter l’éponge. Ils se sont encore retrouvés en 2018 après la présidentielle dans un nouveau regroupement politique, la Cofop, qui a vite explosé par rapport au positionnement sur l’échiquier politique. Et les empoignades sont loin d’être finies entre les deux hommes, car d’autres débauchages sont annoncés dans les jours à venir.
DAK
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