La position de la France sur le chef d’Ançar Eddine est on ne peut plus claire : neutraliser Iyad Ag Ghaly. Les propos tenus à Niamey par le chef de l’Etat français sonnent comme le glas pour l’enfant terrible de Kidal.
Pour Macron, Iyad Ag Ghali est “un terroriste et un criminel” contre lequel la France mène la guerre sans la moindre négociation. Une posture qui tranche avec la démarche jusqu’ici adoptée par Paris dans la traque de l’homme alors que l’opinion nationale voyait en l’ex-colon l’ange tutélaire du terroriste qui préserverait ses intérêts au Sahel. En décidant aujourd’hui de le combattre ouvertement est-ce que la France en a mesuré les implications sur le processus de paix ? Assurément non, car Iyad Ag Ghali mène encore à la baguette un certain nombre d’acteurs impliqués dans l’accord pour la paix et la réconciliation.
Y a-t-il un moyen plus intelligent de le neutraliser ? Difficile à dire. Il faudrait tout de même éviter de répéter la décision américaine qui a conduit à la mort d’Oussama Ben Laden sans pour autant enterrer Al-Qaïda. C’est là que réside toute la difficulté de la traque annoncée.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali