Si les pourparlers, qui se sont ouverts samedi, s’annoncent délicats, la communauté internationale ne veut plus perdre de temps. C’est pourquoi, le vendredi 17 octobre, les Nations unies ont décidé d’envoyer un message très fort au président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita, et aux mouvements armés en les sommant de « négocier de bonne foi ».
Mais c’est du côté de la France que la pression exercée est la plus forte. D’aucuns ont parlé de « rappel à l’ordre » de la France. Ainsi, on apprend que le président français François Hollande a téléphoné à IBK pour lui dire qu’il souhaite « que les négociations aboutissent rapidement » pour « faciliter la réconciliation de tous les Maliens ».
La mise à garde a été faite aux mouvements armés à qui la France a clairement dit qu’ils jouent leurs dernières cartes, car plus le temps passe, plus les terroristes s’installent au nord. Et ça, personne n’en veut.
DAK