Contrairement aux appels de Tiébilé Dramé, Mahmoud Dicko et les participants à la Conférence d’entente nationale de l’année dernière, le président de la République s’est catégoriquement opposé à tout dialogue avec le chef jihadiste malien, Iyad Ag Ghali.
Une position de façade selon les Français puisque, selon le Figaro, IBK a tenté en janvier de négocier avec le chef du mouvement terroriste Ançar Eddine. Selon toujours le Figaro, c’est pourtant bien à Alger qu’un émissaire du président IBK a rencontré Iyad Ag Ghali début 2017 pour explorer une voie de négociation entre Bamako et le mouvement terroriste Ançar Eddine, fer de lance d’Al-Qaïda.
Une réunion discrète couverte par le Premier ministre algérien de l’époque Abdelmalek Sellal. Dans les semaines précédentes, le Haut conseil islamique (HCI), une institution d’obédience wahhabite, présidée par Mahmoud Dicko, dignitaire religieux influent à Bamako, avait ouvert des canaux de discussion avec le chef jihadiste. D’aucuns disent aujourd’hui encore que les dernières attaques ont convaincu les autorités maliennes à retenter le coup.
Malheureusement, cela n’est pas du goût de la France qui ne cache plus son hostilité à notre président et à la politique algérienne vis-à-vis du jihadiste malien comme les deux pays ont évoqué durant l’entretien entre Emmanuel Macron et Abdelaziz Bouteflika le 6 décembre 2017 à Alger.
En tout cas, pour apaiser le Centre et le Nord, IBK est prêt à tout, car il en va de son avenir.
DAK
Source: L’indicateur du Rénouveau-Mali