En écoutant les uns et les autres, on ne sait plus qui a fauté dans la surfacturation dans l’achat de l’avion présidentiel et des équipements militaires.
De ceux qui sont indexés par les rapports d’audit de la Cour suprême et du Bureau du Végal à ceux dont les noms sont murmurés, chacun se prévaut d’une innocence « expliquée et démontrée » à l’appui de textes dans ce scandale dont les seules victimes sont le Mali et les Maliens, outrés par la gravité des faits présentés et la ruine de notre crédibilité auprès des partenaires techniques et financiers.
On ne peut qu’attendre la justice pour démêler tout cela et mettre fin à cette bataille de l’opinion aux relents de règlement de comptes politiques. En tout cas, au sein du gouvernement comme à la présidence, on dénonce les ennemis de l’intérieur, notamment à la Primature, accusés être à l’origine du déballage médiatique et des dénonciations surtout que le FMI n’avait demandé qu’une régularisation des dépenses en question.
DAK