Face à la crise politique, les acteurs politiques ont décidé de se parler. Opposition, centre et majorité commencent à se fréquenter pour une sortie de crise. En première ligne, c’est le président IBK qui a ouvert la voie. Son coup de file à son challenger, Soumaïla Cissé, a été le déclic d’une longue consultation avec des acteurs politiques. IBK a même reçu certains hommes politiques deux fois de suite pour asseoir, dit-on, un dialogue politique direct.

Dans l’euphorie, certains avancent l’imminence d’un gouvernement d’union nationale. Une option que rejette pourtant l’ancien Premier ministre Modibo Sidibé. Qu’est-ce qui n’a pas marché pour instaurer un véritable dialogue politique ?

Au sortir de son entretien avec le président Kéita, le chef de file de l’opposition évoque des ébauches d’une personnalité consensuelle pour ce faire. Est-ce dans le cadre de la composition d’un gouvernement ou une structure dédiée au dialogue politique ? En tout cas, depuis quelques jours, rien ne bouge dans la concrétisation de ce dialogue. A Koulouba, l’on préfère communiquer sur les consultations et non son contenu. Ce qui rend le dialogue politique difficile à cerner. En attendant de voir clair, le dialogue est rompu.

DAK