Le dernier rapport de la Fédération internationale des droits de l’homme (FIDH) est élaboré sur la base d’enquêtes menées entre mai et juillet sur la situation au Mali en collaboration avec l’Association malienne des droits de l’homme (AMDH) avec la parole donnée à d’anciens jihadistes, responsables locaux et de victimes. Mais quelles victimes ?
Dans ce énième rapport, on veut, dit-on, faire la lumière sur une série de tueries, de menaces qui s’inscrivent dans un contexte de tensions intercommunautaires au centre. Le document fait aussi référence aux menaces de groupes radicaux installés dans la région. Curieusement, le fameux rapport s’est focalisé sur le plan de sécurisation intégré des régions du Centre, dans lequel, le gouvernement est engagé depuis 2017. Que cherche réellement la FIDH ?
Pour beaucoup, les “droits-de-l’hommistes” soufflent le chaud et le froid et pensent qu’il y a mieux à faire dans ce pays que de continuer dans une perpétuelle chasse aux bandits de tout acabit. Une telle approche est aux antipodes de la situation, qui prévaut sur le terrain où les populations civiles et les forces de sécurité maliennes subissent les affres des groupes terroristes, insensibles à tout respect des droits de l’Homme. C’est la loi du Talion qu’il faut dans certaines circonstances.
DAK
Source: L indicateur du renouveau