Au-delà des apparences, le FMI vise les collaborateurs du président de la République, précisément son fameux conseiller spécial dont le nom a été au centre du dossier d’achat des équipements pour l’armée malienne.
Les récriminations de l’institution de Bretton Woods nous confortent dans notre prise de position contre l’incriminé. Sa présence à Koulouba provoque un conflit d’intérêts qui vaut plus de soucis que l’audit des transactions faites au nom de l’armée ne comportant ni achat de munitions ni d’armes.
Elle risque de compliquer la reprise de la coopération avec le FMI. Le Fonds n’acceptera jamais l’intervention de cet intermédiaire gênant, devenu conseiller à la présidence de la République. Et pour cause. Il aurait bénéficié d’une garantie de 100 milliards de F CFA de l’Etat pour la fourniture de matériels militaires dont la valeur n’atteint pas les 70 milliards de F CFA.
Pour l’honneur du Mali et le bonheur des Maliens, il y a lieu de faire le ménage à Koulouba.
DAK
SOURCE: L’Indicateur du Renouveau