L’année 2020 s’annonce peu reluisante pour les compagnies aériennes africaines. C’est ce qui ressort des projections de marché rendues publiques par l’Association internationale du transport aérien (IATA) le mercredi 11 décembre 2019.
Selon l’institution, les transporteurs africains enregistreront une perte collective de 200 millions USD en 2020, un résultat similaire à celui attendu à l’issue de cette année 2019.
Cette contre-performance financière s’explique par des taxes et redevances gouvernementales élevées, un faible taux de remplissage et des coûts d’exploitation deux fois plus élevés que la moyenne de l’industrie aérienne mondiale.
Malgré une croissance économique relativement bonne en 2019, et qui devrait augmenter en 2020, « les marchés africains restent extrêmement fragmentés, et inefficacement desservis ». Ceci du fait de l’absence, jusqu’à présent, d’un Marché unique du transport aérien africain (MUTAA).
Par contre, sur le plan international, l’IATA s’attend à ce que 2020 soit une meilleure année que 2019, plus stable ; celle-ci ayant été marquée par l’impact des guerres commerciales. Grâce à la trêve, au maintien à un niveau relativement bas des prix du carburant et à l’éloignement de la menace d’une récession, le chiffre d’affaires des compagnies membres devrait atteindre 872 milliards de dollars (+4 %) et le bénéfice net 29,3 milliards de dollars (+13,13 %).
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