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Emprisonnée à Kidal: La CMA demande la levée de la zone de sécurité

La Coordination des Mouvements de l’Azawad (CMA) à travers son porte-parole, Moussa Ag Ataher demande à la Minusma de lever sa zone de sécurité autour de la ville de Kidal.

Bilal Ag Acherif secrétaire général mnla cma cpa

A l’issue des combats meurtriers de lundi 17 août, le Gatia s’est emparé d’Anéfis qui était contrôlé depuis janvier 2014 par les ex-mouvements rebelles. Suite à ces affrontements, la mission onusienne a décidé d’installer une zone de sécurité de 20 km autour de la ville de Kidal. Une sorte de zone d’exclusion qui confine avant tout les ex-mouvements rebelles dans la ville de Kidal et qui, par la même occasion, renforce les positions du Gatia qui enregistre une nouvelle victoire après celle obtenue à Ménaka où il a chassé les ex-rebelles.

Embarrassés par cette nouvelle défaite qui leur cantonne dans la ville de Kidal, les ex-rebelles par la voix de leur porte-parole, Moussa Ag Ataher demandent à la Minusma de lever la zone de sécurité autour de la ville de Kidal.

Ce cordon de sécurité, non seulement il ne peut pas assurer la sécurité des populations de l’Azawad sur l’ensemble du territoire, mais en plus il peut pousser les milices à penser que nos forces sont désormais cantonnées dans un rayon de 20 kilomètres à l’intérieur de la ville de Kidal pour essayer d’avancer davantage, souligne Moussa Ag Ataher, le porte-parole de la CMA dans les propos relayés par rfi.

Mais nous disons que ce cordon de sécurité ne nous engage pas et que nos forces combattantes vont assumer entièrement les responsabilités en opposant la légitime défense aux milices pro-gouvernementales et en mettant tout en œuvre pour les déloger des positions qu’elles occupent illégalement et qui reviennent de droit à la CMA, ajoute-t-il.

Ce que nous déplorons, c’est que ce cordon de sécurité en réalité il aurait dû être mis en place bien avant et au-delà de la région de Kidal regrette le porte-parole de la CMA. Malheureusement, ça n’a pas été fait et ce n’est pas aujourd’hui qu’il faut prendre des dispositions de dernière minute pour essayer de cantonner nos forces dans un rayon de 20 kilomètres précise Moussa Ag soulignant que cela n’est pas une solution et nous ne le comprenons pas comme étant une alternative à la recrudescence de la violence et à la volonté des milices de faire capoter le processus des négociations et le processus de paix.

 

Rassemblés par Drissa Tiéné

Source: Le Débat

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