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Eliminer le paludisme à l’horizon 2030

JOURNÉE MONDIALE DE LUTTE CONTRE LE PALUDISME

Innover pour éliminer le paludisme à l’horizon 2030

« Innover pour réduire la charge du paludisme et sauver des vies », c’est le thème de la 15ème édition de la Journée mondiale du paludisme. En prélude à la célébration de l’évènement, le Programme National de Lutte contre le Paludisme (PNLP) a organisé une conférence de presse à l’hôtel Laïco de l’Amitié. C’était le mercredi, 20 avril 2022.

 

La lutte contre le paludisme est une priorité pour le gouvernement du Mali, comme l’atteste son adhésion à plusieurs initiatives internationales. C’est pourquoi, il célèbre le 25 avril de chaque année la Journée mondiale de lutte contre le paludisme, à l’instar de la communauté internationale. Durant une semaine, le Programme National de Lutte contre le Paludisme organise, en collaboration avec les acteurs impliqués, des activités de promotion de la santé et de mobilisation sociale sur toute l’étendue du territoire national.

Dans son adresse introductive, le représentant de l’OMS, Dr. Boubacar Sidibé, a précisé que le paludisme constitue un réel problème de santé publique et représente le premier motif de consultation dans les établissements de santé (34%) au Mali. Aussi, il a exposé l’intérêt du thème choisi pour la 15ème édition : « L’élimination du Paludisme dans le monde est un objectif de développement durable. D’où la nécessité d’innover pour accélérer son élimination d’ici à l’an 2030 ». Aux dires de Dr. Sidibé, cette innovation va de pair avec l’adoption des différents vaccins antipaludiques. A l’en croire, l’adoption de ces vaccins permettraient de réduire de 73% les décès liés au paludisme.

Selon le Système Local d’Information Sanitaire, en 2021, les établissements de santé ont enregistré 3 204 130 cas confirmés de paludisme dont 2 156 200 cas simples et 1 047 930 cas graves avec, malheureusement, 1480 décès. Raison pour laquelle, la maladie affecte la croissance économique annuelle de notre pays d’environ 1,3% du fait de l’absentéisme au travail ou à l’école.

Pour sa part, la directrice du PNLP, Médecin Lt Colonel Aïssata Koné, a rappelé que le programme œuvre pour la réduction du paludisme à un niveau où il ne constitue plus une cause majeure de morbidité et de mortalité, ni une barrière au développement économique et social sur l’ensemble du territoire malien. Faisant l’état des lieux de la maladie dans le monde et en Afrique, la directrice dira que le nombre de cas de paludisme a été estimé à 241 millions en 2020 contre 227 millions en 2019, soit une hausse de près de 14 millions, selon le rapport de l’OMS. D’après elle, cette augmentation des cas est, d’une part, attribuable à l’avènement de la pandémie à COVID-19.  Et la directrice de regretter : « La région Afrique de l’OMS est la plus touchée avec près de 95% des cas de paludisme enregistrés. Les décès dus au paludisme ont été estimés à 627 000 décès en 2020 contre 409 000 décès en 2019, soit une augmentation de 218 000 ».

Le Programme National de Lutte contre le Paludisme a été créé en 1993 et érigé en direction en 2007, elle a pour vision : « Un Mali sans paludisme » pour l’horizon 2030.

Siguéta Salimata DEMBELE

Source: Les Échos Mali

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