Quel contenu, quel programme et quel stratégie faut-il donner à l’Alternance 2018 », était la raiosn d’un espace d’échanges entre les jeunes activistes et hommes politiques. Ils etaient entre autres, Soumaila Cissé chef de file de l’opposition, Tiébilé Dramé, Moussa Sinko Coulibaly,Mohamed Bathily dit Ras Bath, Etienne Fakaba Sissoko… C’était à la Maison de la Presse le 14 avril 2018.
Les activistes sont passés un à un pour donner leur point de vue sur l’Alternance qui constitue à porter tous à Koulouba sauf IBK, selon Amara Sidibé ‘’Trop c’est trop’’, Amadou Beydi Dia,Camarade Ben et plusieurs autres activistes l’Alternance est la seule issue pour battre IBK
Par contre, Ras Bath estime que l’Alternance peut venir de deux cas, soit la personne (candidate) en question devient une alternance ou bien, la société la pousse à l’alternance. Pour le guide du CDR, sans un constat réel sur les grands secteurs de développement et de trouver des réponses adéquates à ces problèmes, aucune alternance ne peut être envisagée. « Il n’est jamais trop pour bien faire mais il urge de faire ce bilan afin de trouver d’un commun accord, une alternance au nom et pour le Mali », a indiqué le Guide Ras Bath comme il l’a toujours évoqué depuis le sursis à la révisons constitutionnelle par IBK.
Ras Bath a invité les Maliens à s’intéresser et à veiller à la sincérité des élections. Selon lui, un contrat social existe entre l’élu et ses électeurs et il est du devoir des électeurs de participer à la bonne exécution dudit contrat. M. Bathily a informé que sur plus de 1, 300 million d’électeurs qui devraient être enrôlés entre octobre et décembre 2017, moins de 200 000 l’ont été avec plus de 300 000 cartes Nina disponibles. « Il faut un réel travail de diagnostic avant d’entamer l’alternance » a conseillé Ras Bath.
Dans 105 jours, nous aurons l’occasion de changer le cours des choses. Le préalable à l’alternance, ce sont les élections crédibles, une coalition sous un manifeste de commun accord », a fait croire le défenseur de l’unique candidat au sein de l’opposition, Tiébilé Dramé.
Après la description négative du bilan d’IBK Soumaila Cissé a signalé sa peur pour une crise postélectorale. Pour que le Mali ne vive pas ce genre de crise en plus de celle qu’il traverse, le chef de file de l’opposition a confié avoir demandé l’arbitrage du conseil de sécurité de l’ONU, de la Cedeao et de l’UA pour la certification des résultats des élections pour plus de transparence.
‘’Tous contre IBK’’, a été le slogan et des activistes et les politiciens présents à l’événement.
Koureichy Cissé
(stagiaire).
Les echos