Dr Fatogoma TOGOLA, Fils de militaire et Pharmacien de son état, de Classe Exceptionnelle, toujours est très bien noté. Il est détenteur d’un Doctorat d’Etat en Pharmacie avec une mention très honorable et les félicitations du jury, spécialiste en logistique de santé, spécialiste en Financement Basé sur les Résultats (FBR), spécialiste en pharmacovigilance. Spécialiste en développement personnel y compris les notions de neurosciences, Dr Fatogoma TOGOLA est un homme politique, militant du parti du parti politique, les Démocrates Progressistes Maliens (DPM). Dans cette interview, il se prononce sur les élections présidentielles de 2024 au Mali et les possibilités pour sa formation politique d’y prendre part. Lisez !
Est-ce que le parti, dans lequel vous militez, les Démocrates Progressistes Maliens (DPM) participera-t-il aux élections présidentielles prochaines ?
Dr Fatogoma TOGOLA : Avant de répondre à vos différentes questions, nous rendons toujours grâce à Dieu le Créateur, le Tout Puissant dans toutes ses dimensions, qu’il nous protège et nous bénisse, et rendons de très grands hommages à nos parents, que leurs âmes se reposent en paix dans le paradis éternel de Dieu, et ceux qui vivent, nous les souhaitons, de très longues vies pleines de santé. Nous sommes très conscients de l’état de la nation y compris la sécurité nationale, et la souffrance du peuple malien ; et ils constituent nos préoccupations fondamentales à travers des propositions de solutions officielles. Respect et considération à tous les braves soldats maliens qui œuvrent nuits et jours, patriotiquement et inlassablement pour assurer et garantir la sécurité nationale du Mali.
Après avoir résister à toutes ces traversées du désert, aux vents et marrées, ayant ces expériences, le parti étant arrivé à ce niveau d’organisation très élevé, de promotion, de lisibilité et de crédibilité, par la grâce de Dieu le Créateur, le Tout Puissant dans toutes ses dimensions et les bénédictions des parents, les fondateurs du parti, les militantes et militants et sympathisants, par leur travail, c’est affirmatif. Pour ce faire, nous avons deux plans, (1) le plan A, à travers un candidat propre du parti dans une alliance très forte et très solide ; (2) le plan B, à travers un candidat d’un autre parti qui a les mêmes visions et le même patriotisme, et qui a une conscience de l’Etat de la nation et de la souffrance du peuple malien, que le parti. En tout état de cause, ce n’est pas ma modeste personne qui décide, c’est la commission de réflexion du parti, CR-DPM, composé de plusieurs cadres maliens, qui analyse la question à soumettre au bureau politique national, et enfin l’option adoptée sera validée par le congrès du parti le 28 novembre 2023 prochain, ou avant.
Au cas où c’est le plan A, quels sont vos forces et vos faiblesses ?
Nous avons beaucoup forces diversifiées et de diversiformes, sans rentrer dans les détails et certains Maliens le savent déjà. Également, nous avons atteint un niveau d’organisation, de communication, et de promotion, assez bien.
En plus, ma modeste personne, très loin d’être le parti, en tant que pharmacien et fonctionnaire, cadre de la santé avec vingt-cinq (25) ans de terrain, ce parcours est un très grand atout, une fois organiser et capitaliser, cela n’est pas à négliger.
Par rapports à nos points à améliorer, il faut rapidement une amplification et un renforcement de l’organisation et des contacts, la promotion et la communication à outrance, parce que nous sommes très conscients que nous devons être connus par tous les maliens, sur le territoire et au sein de la diaspora. Egalement, certains financements sont en cours, sans rentrer dans ces détails aussi.
Et au cas où c’est le plan B ?
Que Dieu nous en garde, il y’aura plan B, lorsqu’après avoir évalué, avant le 28 novembre 2023, toutes les activités pour être dans le plan A, ne sont pas à certaines hauteurs de souhait, parce que pour le parti, avec tous ces parcours, ces niveaux d’organisations, outils et stratégies dont le parti dispose, nous ne partirons pas aux prochaines élections présidentielles pour perdre, seul ou en alliance. Au-delà du parti, qu’il soit le plan A ou B, c’est Dieu le Créateur, le Tout Puissant qui décide, à travers le peuple malien.
En tout cas, le parti est en train de recevoir des adhésions des Maliens partout, à l’intérieur et à l’extérieur (diaspora) ; nous sommes au travail pour un financement à hauteur de souhait, à travers des contributions des militants (es) et les sympathisants (es) et d’autres partenaires, une organisation très solide, une communication très efficace, afin que chaque Malien puisse apprécier à leurs valeurs et vertus, la vision, le patriotisme et le contenu du projet décennal de société 2023 -2032 du parti.
Vos mots de conclusion ?
En tant que fils de militaire, cadre malien, nous sommes des farouches adeptes de la sécurité nationale à travers nos soutiens sans faille aux forces armées maliennes ; et dans ce cadre, nous avons été contre la démilitarisation des zones vulnérables, sensibles et stratégiques du Mali ; nous avons même proposé au commissariat à la réforme de la sécurité en 2019 et à l’Agence Nationale de la sécurité d’Etat (SE) en 2022, une proposition de projet sur le renseignement. Nous rappelons la nécessité de rassembler les maliens dans une unité nationale pour la paix, la cohésion sociale et politique, et la stabilité, pour la prospérité du peuple malien et le développement, également afin de sauver ensemble le Mali de tout complot. Le peuple malien et le Mali, méritent mieux, en termes de gouvernance afin de leur offrir des prestations de services consommables et ou utilisables de qualité et en quantité, en tant que pays souverain et peuple indépendant depuis 1960, il y a 63 ans.
Nous implorons toujours, Dieu le Créateur, le Tout Puissant afin qu’il protège et bénisse le parti DPM, les maliens, le peuple malien et le Mali.
Réalisation, Dognoume Diarra
Source: Le Confident