Comme annoncé la semaine dernière, le report des élections municipales et régionales a été décidé hier par le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation à l’issue d’une concertation avec les représentants des partis politiques.
Toutefois, il reste suspendu la question de la nomination des délégations spéciales car la loi n’autorise pas plus de deux prolongations des mandats des conseillers municipaux et régionaux qui en ont justement bénéficiés. Aussi, dans la perspective de la sortie de crise, l’accord paraphé le dimanche dernier prévoit une période transitoire de 18 mois dans les communes. C’est dire que les équations restent nombreuses et compliquées à résoudre pour le gouvernement qui partage quand même la décision du report des élections municipales et régionales avec les acteurs politique dont la demande a prévalu. L’insécurité et l’absence de l’administration dans le Nord sont les motifs invoqués par ces partis qui sont unanimes, opposition et majorité. Mais le hic est que le nombre de prorogation prévu par la loi étant épuisé (deux fois) comme évoqué ci-haut, la seule alternative prévue est la mise en place de délégations spéciales; une perspective que les partis politiques rejettent à cause de mauvaises expériences de cette pratique, qui a conduit dans le passé, à des abus jamais punis.
Nous y reviendrons.
Nabila
Source: L’Indicateur du Renouveau