Le scrutin des élections législatives, dont le premier tour est prévu le 29 mars prochain, aura bel et bien lieu aux dates indiquées ; les nouvelles régions ne sont pas concernées par cette course électorale des députés ; toutes les conditions sont mises en place pour la tenue d’élections libres, transparentes, apaisées et crédibles… Telles sont, entre autres, les annonces faites par le gouvernement lors de sa conférence de presse du vendredi dernier.
Le gouvernement, à travers son porte-parole, a levé toute équivoque sur la tenue du scrutin aux dates indiquées. Selon Yaya Sangaré, toutes les conditions sont déjà réunies pour que les législatives puissent se tenir dans les mois de mars et avril prochains. « Le gouvernement a pris les dispositions nécessaires pour que ce scrutin se passe dans de bonnes conditions », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la décentralisation.
Concernant le report de ces élections que demandent certains partis et groupements politiques, le gouvernement opte pour le « non ». « La tenue de ces législatives est la résolution N°1 du Dialogue national inclusif. Nous devons faire cette élection pour que, avant le 02 mai 2020, nous ayons une nouvelle Assemblée nationale », a affirmé le ministre Bah qui soutient que la situation sécuritaire actuelle ne peut pas empêcher la tenue du scrutin.
Le Gouvernement a aussi précisé que les nouvelles régions ne sont pas concernées par ces législatives en vue. « Les nouvelles régions qui ont été créées ne peuvent pas être prises en compte alors qu’on ne connait pas les cercles, les communes alors que la liste électorale est établie par commune », a déclaré le secrétaire général du ministère de l’Administration territoriale et de la Décentralisation. Or, pour lui, « Pour tenir les élections dans ces nouvelles régions, il faut déterminer et connaître le nombre de cercles et de communes de chacune de ses régions. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui ». Même les régions de Taoudeni et Ménaka, bien qu’opérationnelles, sont frappées par cette mesure, selon le Gouvernement du Mali. Donc les circonscriptions concernées par les législatives sont les 49 cercles et les communes du district de Bamako comme avant. Quant au nombre de députés, 147, il ne change pas.
Boureima Guindo
Source: Journal le Pays- Mali