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Élections communales: la CDS MOGOTIGUIYA mobilise sa troupe

Dans le cadre des préparatifs des élections communales de novembre prochain, la Convention sociale-démocrate (CDS-Mogotiguiya), a organisé des concertations à l’intention des cadres de son parti, le samedi dernier, dans la salle de conférence de la Bibliothèque nationale.

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L’ouverture des travaux était présidée par Mamadou Bakary SANGARE dit « Blaise », président de ladite formation politique en présence du secrétaire général, Me Zoumana N’Tji DOUMBIA. On y notait également la présence de plusieurs autres membres du bureau politique nationale.
Les travaux ont regroupés les délégués de toutes les sections et sous-sections du parti de l’intérieur pays, malgré la période cruciale de saison hivernale.
Ces concertations avaient pour objectif d’évaluer la contribution du parti dans la mise en œuvre de la décentralisation dans notre pays. De même, il s’agissait d’explorer les voies et moyens pour une participation active du parti aux prochaines joutes électorales.
À l’ouverture des travaux, le président du parti, Blaise SANGARE, a tenu à rendre hommage aux pères fondateurs de la nation pour avoir choisi, dès le début de l’indépendance, la voie de la décentralisation, à travers le fédéralisme.
Ce choix historique et institutionnel d’un projet de fédération, à savoir : Soudan, Sénégal et Dahomey puis d’une fédération du Mali et d’une première République du Mali de 1960 à 1968 instituée sur la base de la décentralisation.
Après le coup d’État militaire de 1968, a expliqué le président, il y a eu une deuxième République articulée pendant 23 années autour d’un système d’État unitaire au mode de gestion déconcentré.
Avec l’avènement de la troisième République, dira M SANGARE, notre pays renouera avec la décentralisation, comme solution durable à la crise récurrente au nord du territoire national. Ainsi, les communes, les conseils cercles et les conseils régionaux et le haut conseil des collectivités ont été les émanations de cette réforme administrative et politique, selon lui.
La crise du nord a pris des ampleurs inquiétantes ces dernières années avec l’apparition de nouvelles menaces au séparatisme, djihadisme et autres menaces sécuritaires.
Malgré ce contexte jugé délétère, Mamadou Bakary SANGARE félicite le régime du président IBK pour avoir su enclencher la reconstruction du pays, à travers la décentralisation poussée par la dévolution des compétences en gestion de proximité pour l’ensemble des collectivités décentralisées. Cela requiert, de l’avis du président de la CSD-Mogotiguiya, une entière implication et un savoir-faire élevé des hommes et des femmes qui prétendront à la gestion des affaires de leur communauté.
Pour la CSD-Mogotiguiya, toute autre alternative à la politique de décentralisation poussée comme solution de la crise du nord et condition de bonne gouvernance territoriale de notre pays, relève de la simple procrastination.
C’est pourquoi, dans la perspective des élections communales prochaines prévues pour le 20 novembre, il a invité les cadres du parti à prendre des dispositions pertinentes pour une participation de qualité du parti à ces échéances.
Pour ces échéances, la stratégie du parti sera basée sur la communication, la bonne information et la formation des cadres sur les nouvelles réformes entreprises par les autorités du pays pour encrer la décentralisation. Toutes ces réformes s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du président de la République IBK qui a opté pour une décentralisation poussée en vue de la résolution définitive de la crise.
Pour le président SANGARE, ces réformes constituent une avancée majeure dans notre mode de gouvernance.
Au cours de cette concertation, les débats ont porté sur la nouvelle loi électorale.
Ces travaux visent, selon le président de la CDS, à permettre aux structures de base du parti de pouvoir constituer des listes valables autour des personnalités capables de soutenir cette vision d’administration de proximité.
Compte tenu des enjeux, le parti n’exclut aucune forme d’alliance électorale, même avec certains partis de politiques de l’opposition, au regard du caractère de proximité de ces élections. Toutes fois, il a fait la différence entre ces alliances électorales et alliances politique basée sur la philosophie du parti. « Nous nous efforcerons à consolider le parti d’abord, ensuite les partis de la majorité présidentielle pour avoir une base électorale », a-t-il dit.
Dans les régions du nord en proie à la crise sécuritaire, le conseiller spécial du président de la Réplique à laisser entendre que les élections seront organisées là où les conditions sécuritaires seront réunies. Dans les autres cas, le gouvernement procédera à l’installation des autorités intérimaires.
S’agissant de l’accord pour la paix, le président de la CDS-Mogotiguiya, non moins conseiller spécial d’IBK trouve qu’il n’y a pas de blocage, mais plutôt des difficultés de circonstances. Selon lui, l’application d’un accord d’une telle importance ne peut pas se faire en quelques semaines. Car de son avis, tous les jours, le terrain présente des situations qui ne sont pas prises en compte dans l’accord en théorie. Il y a aussi, des circonstances mal maitrisées dont la gestion se fait au coup par coup, a-t-il expliqué.
Malgré le contexte difficile, il fait savoir que les choses évoluent progressives avec la tenue régulière des réunions du comité de suivi.

Par Abdoulaye OUATTARA

 

 

Source: info-matin

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