24 heures après le lancement officiel de la campagne pour les élections communales du 20 novembre, il n’y a pas foule dans les rues. Le mandat des conseillers municipaux est de cinq ans, et le mandat des élus sortants est terminé depuis plus de deux ans.
Sur le terrain, le début de campagne pour les élections communales est plutôt timide. Quelques coups de klaxon à Bamako de la part de partisans des candidats, des affiches également et des lectures de Coran pour demander la bénédiction divine. Mais pour le moment pas de véritable engouement.
Dans les deux nouvelles régions administratives créées dans le nord du Mali, pour des raisons techniques et sécuritaires les opérations de vote n’auront pas lieu. Quant aux autres localités du septentrion, l’ambiance de début de campagne est plus morose.
Au nord-est du pays, par exemple, pas de traces de campagne à Kidal. La ville est aux mains des groupes armés, mais deux listes de candidatures ont été enregistrées. A Gao et à Tombouctou, c’est le calme plat.
300 millions de francs CFA pour les candidates
« Dans quelques jours, vous allez voir, ça va s’animer », rassure une candidate. Justement aux femmes candidates à ces élections communales, toutes sensibilités politiques confondues, le président malien Ibrahim Boubacar Keïta a offert la somme de 300 millions de francs CFA [456 000 €].
Au total, il y a environ 4 000 listes de candidatures sur le territoire national, pour un peu plus de 10 000 postes de conseillers communaux à pourvoir. Les actuels conseillers communaux sont en place depuis plus de sept ans, alors que leur mandat est de cinq ans.
Source: rfi