Ces derniers jours sont très riches en activités politiques en vue de la présidentielle du 29 juillet. Ainsi après les investitures de Modibo Sidibé des FARE, de Daba Diawara du PIDS, de Soumaila Cissé de l’URD, de Mamadou Oumar Sidibé du PRVM- Faso Ko, d’Aliou Boubacar Diallo de l’ADP-Maliba, ce furent celles de Dramane Dembélé de l’ADEMA, Oumar Mariko de SADI et Housseni Amion Guindo de la CODEM. Tous ces candidats et certainement d’autres lorgnent le fauteuil d’IBK et sont déterminés à lui succéder.
De l’avènement de la démocratie à nos jours, aucune élection présidentielle ne sera aussi médiatisée et aussi âprement disputée que celle de 2018. Jamais un Président-candidat pour un second mandat n’a été aussi menacé qu’IBK. Tous les signaux montrent que la bataille sera d’une rudesse rarement ressentie, si les élections se passaient dans les conditions de transparence. Ce qui est évident, c’est qu’une douzaine de candidats lui disputera son fauteuil et tous disposent d’atouts tant par leurs appareils politiques que par leur audience auprès de l’opinion nationale et internationale. A l’opposé de ces candidats, il y a un Président sortant, abandonné par certains de ses alliés, empêtrés dans des scandales politico-financiers, avec un bilan en deçà des attentes de la majorité des Maliens. C’est en dépit de ces résultats mitigés qu’IBK a l’intention de solliciter les électeurs pour le renouvellement de son contrat à la tête du Mali. Qui d’IBK ou d’un de ses multiples concurrents gagnera l’élection présidentielle de 2018 ?
En somme, les maliens s’attendent pendant cette présidentielle à une fête électorale plutôt qu’à une crise. Donc la balle est dans le camp de ceux qui sont chargés d’organiser ce scrutin.
Youssouf Sissoko
Source: infosepte