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Election Présidentielle 2018 : Une bonne affaire pour les chauffeurs de minibus « Sotrama »

C’est le constat que nous avons fait devant plusieurs centres de vote à Bamako où le premier tour de l’élection présidentielle s’est déroulé dimanche 29 juillet 2018 au Mali.

D’un côté,  la journée du 29 juillet était électorale pour beaucoup de Maliens. De l’autre,  elle était aussi celle d’un business juteux  pour des acteurs en charge du  transport en commun. Pendant toute cette journée de 7 heures à 19 heures un grand nombre de minibus  communément appelé « Sotrama » faisaient la navette entre divers centres de vote et plusieurs  points de rassemblement des électeurs (hommes, femmes, jeunes et personnes âgées).
Un tour au niveau du centre de vote du groupe scolaire de Hamdallaye marché, nous a permis de constater la présence d’une dizaine de minibus. Quelques électeurs qui ont déjà accompli leur devoir civique sont assis dans le véhicule. D’autres électeurs à l’intérieur du centre sont  attendus  pour les ramener là où ils ont été embarqués.
Même affluence  au niveau du Groupe scolaire Aminata Diop de Lafiabougou où on a noté plus d’une vingtaine de minibus stationnés.  D’autres sont en mouvement soit  pour emmener les électeurs, soit pour effectuer leur retour au lieu d’embarquement.
A ce propos, certains chauffeurs expliquent qu’ils ont noué un contrat de location avec  des représentants de certains candidats pour  transporter leurs électeurs au niveau des centres de vote.
Djibril Diarra, chauffeur donne plus de précision : « Nous sommes réquisitionnés par des représentants de Cheick Modibo Diarra. C’est notre  troisième tour de la journée. Les électeurs que nous avons transportés sont en grande partie des vieilles personnes qui ont une mobilité réduite, en ce sens qu’elles ne peuvent pas beaucoup marcher ».
Avant d’ajouter : « Nous ne transportons pas seulement les électeurs résident du quartier, il y a aussi ceux d’ailleurs qui doivent venir voter dans ce centre ».
Sans être précis sur le tarif à laquelle son bus a été réquisitionné, M. Doumbia dira qu’il n’y a pas de tarif fixe. Ça se négocie  avec un tarif minimum de  50 000 Francs CFA.
Mahamane Maïga

 

Source: lejecom

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