Le ministre porte-parole du gouvernement était face à la presse le samedi 28 avril dans la salle de conférence du centre d’information gouvernementale au cours duquel, il est revenu sur les grandes décisions prises au conseil des ministres du vendredi 27 avril.
Sur le rapport du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, le Conseil des Ministres a adopté un projet de décret portant convocation du collège électoral sur toute l’étendue du territoire national et dans les missions diplomatiques et consulaires du Mali, à l’effet de procéder à l’élection du Président de la République. Ce décret convoque le collège électoral pour le 29 juillet 2018, a précisé le ministre Amadou Koita. La campagne électorale à l’occasion du premier tour est ouverte le samedi 07 juillet 2018 à zéro heure. Elle est close le vendredi 27 juillet 2018 à minuit. Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue des suffrages exprimés au premier tour, un second tour de scrutin aura lieu le dimanche 12 août 2018. La campagne électorale à l’occasion du premier tour est ouverte le samedi 07 juillet 2018 à zéro heure. Elle est close le vendredi 27 juillet 2018 à minuit. La campagne électorale à l’occasion du second tour, s’il y a lieu, est ouverte le lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour. Elle est close le vendredi 10 août 2018 à minuit.
Aussi l’audit du fichier électoral a révélé qu’il est fiable. Le nombre d’électeurs s’élèvent à 8 461 000 pour23 041 bureaux de vote. Pour Amadou Koita, le Mali s’achemine vers l’élection avec la convocation du collège électoral. « C’est l’expression de la volonté du président de la République de permettre le fonctionnement normal des institutions et surtout de renforcer la démocratie malienne». C’est également la traduction de la volonté du premier ministre qui avait affirmé lors de la déclaration de politique général du gouvernement que l’élection présidentielle aura bel et bien lieu le 29 juillet. Selon le ministre Koita, il s’agit d’organiser une élection qui renforcera notre démocratie.
Abdrahamane Sissoko
Source: Le Pays