Il est  des moments où il est difficile de se taire, même si l’on croit bien à l’homme. Il ne s’agit plus d’une quelconque admiration pour tel ou tel individu, mais un simple regard autour de nous, résume en un seul mot la situation actuelle.  La peur. Oui ! Le peuple a aujourd’hui  peur : la peur de revenir en arrière, sachant ce que cela vaut  —  nous venons vraiment de loin et la peur d’être déçu !

Nous avons sans cesse de le rappeler, la nécessité de regain de confiance du peuple malien.  Certes à coté de lui, on ne lui dira pas toute la vérité et ses détracteurs en profiteront  le mieux. La troisième année du pouvoir du président IBK continu et laisse  bon nombre sur leur fin.  C’est inquiétant !

Les différents remaniements ou réaménagement confirment toujours que le pouvoir est sans assise réelle,  de ce fait, l’on sent un Président Vulnérable sans grande capacité de résistance face à certains « brouha-ha ». Il y a lieu d’asseoir le pouvoir d’Etat et assuré les maliens quoi que cela peut coûter.

L’insécurité a  gagné  du terrain, l’on distingue difficilement les auteurs des différentes attaques. Sont t-ils des djihadistes ou des éléments de certains mouvements armés reconverti ?

Il y a d’autres questions qui laissent les maliens perplexes. Parlant des indemnités pour les anciens premiers et peut être plus tard pour les anciens Président de l’Assemblée Nationale, par ce que l’actuel est passé par là aussi.  Il y a d’autres questions qui laissent les maliens perplexes. Parlant des indemnités pour les anciens premiers et peut être plus tard pour les anciens Président de l’Assemblée Nationale, par ce que l’actuel est passé par là aussi.

Jusque là, on ne peut pas traduire cette peur par une perte de confiance, qu’advienne que pourra la peur demeure légitime. Tirez l’enseignement qui convienne ! Oui ! La pente est glissante…

Benjamin Sangala

Source : Fraternité Africaine