Source intarissable ,offerte par la nature ,l’énergie renouvelable est le potentiel que nous devrions saisir pour nous engager dans la conquêteénergétique de demain .Produit par le vent(éolien),par le soleil(solaire) par la mer (maritime) ou par l’eau(hydraulique),elle connait aujourd’hui un grand essor grâce au développement technologique actuel. L’Afrique passe d’ailleurs pour en être le continent le plus riches parce que vaillamment pourvuedeces différentsélémentsnaturels. Il est d’ailleurs reconnu que l’énergie renouvelable constitue en soi une réponse durable aux problèmesafricains. En 2016, le secteur des énergies renouvelablesreprésentait 9,8 millions d’emplois directs dans le monde avec environ 4 millions en chine ,340000en Allemagne ; 171000 en France. Les communautés à la base en Afriquelorsqu’elles ont l’électricité, elles s’en servent pour l’éclairage et auront des opportunités pour pouvoir conserver ou transformer leurs produits locaux (agricoles, fruitiers…)et promouvoir le secteur informel(tel la menuiseriemétallique, l’ébénisterie ,la couture etc….) .
Le Mali ne fait pas exception à cette dynamique. Depuis 1962, il disposait son premier laboratoire solaire et abritait le centre régional d’énergie solaire(CRES) au début des années 80.Nonobstant il souffre d’un déficiténergétique qui lui recommande des efforts à travers des investissements à grande échelle comme au Maroc ou au Burkina-Faso . « Investissons durablement dans l’avenir énergétique » voilà la thématique qui sous-tendait les travaux de la semaine malienne des énergies renouvelables en févrierdernier. Un atout majeur pour promouvoir des investissements dans ce secteur. La banque africaine de développementpromettait d’investir entre 2016 et 2020, plus de 12 milliards de dollars tout en mobilisant d’autres partenaires. Larencontre a tenu toute ses promesses et le mériteétait, on ne peut plus, à la hauteur des attentes.5 conférences thématiques ,50conférenciers avec plus de 800 participants venus du Mali d’Afrique d’Europe d’Asie et d’ailleurs.33MW à Segou.7MWà Djénné ;2MW à Talo d’autresréalisations suivront assurément, afin que la puissanceénergétique que nous disposons soit largement captée et conserver avant d’être transformée et utilisée à juste raison .Le surplus généré pouvant être rentabilisé . L’essentiel étant toujours d’investir .A cœur vaillant rien d’impossible.
Baba Diarra
Vert infos