La présidentielle se tiendra à date rassure le président de la République. Durant toute la semaine écoulée, il n’a cessé de le répéter. Devant les forces vives de la nation, tout comme les présidents des institutions ou encore le corps diplomatique, IBK s’est voulu rassurant, rassurant et même très rassurant quant au maintien de la date de la présidentielle de 2018. Il coupe ainsi court à toutes les rumeurs et le scepticisme qui gagnaient certains milieux. Ces derniers affirmaient que depuis son élection aucune élection ne s’est tenue à date. Dans cette assurance, IBK est adoubé par une partie de la communauté internationale l’image de la France.
Depuis cette annonce, les potentiels candidats sont montés sur leurs grands chevaux rivalisant de stratégies et de slogans. Ils ont raison, car le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt. Certains ce sont même découvert des talents d’écrivains.
Les partisans de la théorie du complot et ceux abonnés à la théorie d’une transition démocratique ont eu pour leurs comptes.
De plus en plus, les Maliens comprennent la nécessité que cette élection se tienne à date. Et les conséquences qui peuvent en découler dans le cas contraire. Ils commencent, ainsi, à comprendre que l’Administration à elle seule ne peut réussir le pari d’une élection libre, crédible, transparente et participative.
On peut lui faire confiance à IBK, car c’est un « Kankelentigui ». Seulement, il est important que lui et son gouvernement mesure l’étendue du temps reparti de 5 mois. Que l’administration territoriale se réveille et que le processus soit enclencher sans délais. Il faudra aussi tenir compte de l’avis de la classe politique et des parties prenantes à l’Accord pour la paix et la réconciliation nationale issu du processus d’Alger et aussi gagner le pari de la pacification du centre et du nord du pays.
Ainsi et ainsi seulement, le pari de son assurance pour le maintien de la présidentielle à date, peut être respecté. On peut affirmer qu’il mesure la portée de ses propos et sa promesse. Aussi, la nomination d’un homme de réseau à la tête du gouvernement en dit long. Donc, l’espoir est permis. Potentiels candidats à vos marques ! Prêts ! Partez !
Dieu veille !
Harber MAIGA
Par Azalaï-Express