Il est reconnu dans l’arène diplomatique, que ce qui se dit tout haut, n’est pas la vraie motivation. La vraie motivation se chuchote à l’oreille entre les diplomates et dans les actes.
Visite du Représentant Spécial du Secrétaire General des Nations Unies M. Mahamat Annadif Saleh aux troupes du contingent Togolais de la MINUSMA à Mopti et Douentza, le 1er juin 2016.
Depuis trois ans que la Force multidimensionnelle des Nations-Unies pour la Stabilisation du Mali (MINUSMA) n’a pas montré assez de preuve pour le maintien de la paix et de la sécurité au Mali.
Son rôle officiel est couramment, le maintien de la paix et la protection des populations menacées dans les zones de conflit sur ordre du Conseil de Sécurité des Nations-Unies. La première résolution adoptée en juin 2012 était jugée très robuste pour ramener la paix et remettre l’Etat Central dans ses droits. Malheureusement la France qui est à la base de l’arrivée des terroristes Libyens sur notre terre, avec la volonté ferme de leur donner un territoire occupe tous les rouages et postes de commandement au sein de la MINUSMA a empêché cette belle initiative pour rétablir le Mali dans ses droits.
La deuxième résolution adoptée en juin 2015, est très légère et va même en contradiction avec la première. Malgré la signature d’un accord imposé à IBK depuis mai 2015, la situation devient de plus en plus explosive dans les régions du nord, d’abord pour les FAMA et ensuite pour les casques bleus.
Après trois ans de présence le bilan de la force onusienne est négatif au Mali du moins si l’on tient compte de l’avis général. Ce que les Forces Armées Tchadiennes ont fait seules, en terme de nettoyage de la zone, la MINUSMA ne l’a pas fait. Le régime IBK est conscient de l’échec de la MINUSMA, mais il n’a ni le courage, ni l’étoffe d’un Modibo KEITA, père de l’indépendance du Mali pour dire non à la MINUSMA et à la France. Il préfère se taire et se contenter des ‘’Inshallah’’ au lieu de défendre le pays. Alors dans ce cas, voici l’hymne à la bravoure auquel il doit se référer pour désormais diriger ce pays.
« Si tu ne peux organiser, diriger et défendre le pays de tes pères, fait appels aux hommes plus valeureux ; si tu ne peux dire la vérité en tout lieu et en tout temps, fait appels aux hommes plus courageux. Si tu ne peux pas être impartial, cède le trône aux hommes justes. Si tu ne peux protéger le peuple et braver l’ennemi, donne ton sabre de guerre aux femmes, elles t’indiqueront le chemin de l’honneur. Si tu ne peux exprimer courageusement tes pensées, donne la parole aux griots » voici l’hymne du vaste empire du 19ème siècle chanté par l’orchestre national guinéen qui raisonne toujours chez les anciens comme une chanson de valeur et de tradition. Voici la seule porte de sortie honorable pour ton mandat.
La Rédaction
Source: Le Carréfour
