Suite au scrutin présidentiel organisé le 29 juillet dernier, dans le calme et dans la plus grande transparence, certains mauvais perdants commencent à hausser le ton.
En effet, avant même la publication provisoire des résultats, le directeur de campagne de Soumi, Tiébilé Dramé a annoncé que son candidat rejette d’avance les résultats parce que simplement les premières tendances ne lui sont pas favorables. Quel ridicule ! N’est-ce pas là, la préparation du chaos que Soumi avait annoncé à la veille des élections dans Jeune Afrique : « Moi ou le chaos ».
Tiébilé Dramé, qui a lancé par la même occasion l’idée d’un front républicain pour contester les résultats, a pu rallier autour de son candidat, d’autres mauvais perdants.
En réalité, la logique du leader du parti PARENA, n’est ni plus ni moins que putschiste. Elle l’est parce que d’avance, il refuse la réalité des urnes. Ensuite, elle jure avec les textes règlementaires, législatifs, voire constitutionnels du Mali.
La logique putschiste avortée, lors de la révision constitutionnelle reportée sine dine, est remise sur la table, à la faveur d’un scrutin qu’il croyait gagner, mais perdu dans les urnes, avec des déclarations à l’emporte-pièces.
Nul n’est au-dessus de la loi. Les menaces, les intimidations, les contrevérités des mauvais perdants ne prospèreront jamais. Comme un boomerang, le chaos qu’on n’avait souhaité pour ce pays se retournera contre ses auteurs.
Le putsch rampant qui consiste à rejeter en bloc les résultats du scrutin, en tentant de diffamer, dénigrer les Sages de la Cour constitutionnelle et de s’en prendre aux observateurs internationaux, ne marchera pas non plus.
Le peuple restera vigilant et veillera à ce que son choix légitime, celui de reconduire le président sortant, IBK, ne soit détourné par des moyens malhonnêtes, notamment, un putsch qui mettra à feu et à sang notre cher pays. Touchons du bois.
La situation apocalyptique souhaitée par certains le jour du scrutin, n’a pas eu lieu par la grâce de Dieu. Maintenant, on concocte un plan machiavélique pour salir la très sûre victoire d’IBK.
En démocratie, tout ce qu’on n’obtient pas dans les urnes ne pourra s’acquérir par la force ou la violence. Le cas échéant, c’est l’illégalité, voire le putsch. Cela est inacceptable dans la République !
Elhadj Chahana Takiou
Source: Le 22 Septembre