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Edito : Côte-D’ivoire, l’émergence au bout du crampon !

Sans doute, de nos jours, tout réussit à la Côte-D’ivoire.

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Après la résolution de la crise politique, sanctionnée par l’élection du candidat du RDR, Alassane Ouattara à la magistrature suprême, le pays du vieux Houphouët s’est lancé sur la voie du développement économique, marqué par la réalisation de nombreuses infrastructures socio-économiques de base, dont le troisième pont (pont Henri Konan Bedié). Un véritable joyau urbain, illustrant la voie de l’émergence pour ce pays, culbuté il n’ya pas longtemps de cela dans un trou d’enfer, à cause des clivages politiques et dissensions ethniques.

Comme si les dirigeants et populations de ce beau pays ont réussi à vaincre le signe indien, tous les voyants sont allés au vert pour ce pays voisin. En l’espace de moins de cinq ans, la Côte-D’ivoire a presque réussi à atteindre sa place dans le gotha des nations africaines.

D’aucuns diront que cela relève de la vision inculquée par leur président. Qui pourtant a connu une traversée du désert, pour faire connaître et faire accepter sa méthode, à un peuple, jadis longtemps partagé entre « le coupé-décalé » et le Zouglou.  ADO, a su faire preuve d’exemplarité, de rigueur et de méthodologie à l’américaine pour emporter le grand peuple ivoirien sur le chemin de l’émergence. Du coup, la Côte-D’ivoire, à l’instar de quelques rares pays du continent noir n’est plus dans le lot des pays pauvres très endettés. Mais plutôt dans celui des pays en voie de l’émergence. Et ce, avec une économie  qui connaît depuis trois ans une croissance remarquable : de 9,8% en 2012 et à éventuellement 10%”  pour 2014. Des économistes s’accordent sur le fait que l’économie ivoirienne aspire à l’émergence économique et sociale à l’horizon 2020.

Au-delà de cette bonne santé économique, nos voisins ivoiriens viennent de concrétiser un rêve qu’ils caressaient depuis belle lurette : le 2ème sacre à la CAN.

En effet, avec une population à majorité ‘’footeuse’’, la 2ème Coupe d’Afrique en football était, le véritable bijou qui manquait dans la joaillerie du pays de la lagune Ebrié. Les musiciens, comédiens, chroniqueurs ont chaque fois formulé ce vœu dans leur œuvre, mais en vain. Jusqu’à cette dernière CAN, où à l’issue d’une finale âprement disputée de la 1ère à la 120ème minute contre le Ghana comme en 1992, il a fallu un pied heureux du onzième tireur de pénalty pour permettre à la Côte-D’ivoire de monter sur la première marche du podium. Un couronnement qui vient à point nommé, pour consolider la nouvelle dynamique de croissance en cours au niveau de ce pays beau pays. Dont les habitants n’ont pas la langue dans la poche pour agrémenter cette victoire durant plusieurs mois encore.

Bonjour donc  aux « Boucantiers » qui diront à qui veut l’attendre que c’est Dieu même qui a offert ce trophée aux braves éléphants. Que Copa Barry (le dernier tireur) n’a jamais raté un pénalty dans sa carrière.  Et patati, et patata !

En clair, il est connu de tous que « l’ivoirien parle » même quand ça ne va pas, maintenant que ça va,  préparez vos oreilles.

Pour être sérieux, il sied de reconnaître que la Côte-D’ivoire mérite bien de monter sur les toits de l’Afrique. Avec un Président exemplaire, qui a réussi à mettre son peuple devant les défis du nouveau siècle. Une équipe nationale qui se relève toujours après avoir tombé. Et un peuple qui ne perd pas espoir en son avenir.

 

Moustapha Diawara

Source: Tjikan

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