Financé à hauteur de 203 600 000FCFA par le Royaume des Pays-Bas, le projet facilitation lien et apprentissage du programme « Voice » de OXFAM-Mali, en collaboration avec Accountabilitylab-Mali, vise à éliminer, dans 10 pays à revenu faible, les inégalités dont victimes les groupes les plus marginalisés et les plus discriminés. L’hôtel El Farouk de Bamako a abrité, le mardi 14 août 2018, la cérémonie de lancement officiel du projet en présence de la coordonnatrice du programme Voice, Ramata Coulibaly et du directeur pays Accountabilitylab-Mali, Moussa Kondo.
Le projet facilitation lien et apprentissage est une initiative du ministère des affaires étrangères du Royaume des Pays-Bas, exécuté par OXFAM-Mali à travers son programme Voice, en collaboration avec Accountabilitylab-Mali. Il s’agit de réseautage, des interactions et d’apprentissage à travers la création d’espaces pour que les gens puissent se rencontre, apprendre ensemble en ligne ou face à face sur le plan local ou global. La finalité est d’inclure des personnes marginalisées avec des visions différentes.
Avec une durée de 2 ans, le projet cible trois groupes qui sont entre autres, les personnes en situation d’handicap, notamment les femmes exposées aux risques d’exploitation, d’abus, et de violence, les jeunes et les personnes âgées. Le projet s’articule trois axes : l’autonomisation, l’amplification et l’accès aux services sociaux de base. Le coût du projet s’élève à 203 600 000FCFA. Il vise à éliminer, dans 10 pays à revenu faible, les inégalités dont victimes les groupes les plus marginalisés et les plus discriminés.
Selon le directeur pays de Accountabilitylab-Mali, Moussa Kondo, « le projet mettra en œuvre des activités très innovantes et inclusives pour un avenir que nous voulons pour nous, pour nos enfants, pour tout le peuple ».
Pour la coordinatrice de Voice, Ramatou Coulibaly, le lien apprentissage est une composante essentielle de sa structure : « Nous espérons voir fleurir des idées, des connexions ou des initiatives émergentes. Nous allons travailler pour que les personnes qui sont victimes d’exclusion sociale et économique, puissent avoir leur voix, accéder à des emplois descentes, en respectant leurs droits ». C’est un projet qui concerne le Mali et le Niger.
Gaoussou Kanté
La rédaction