Ce 22 Mars 2020 fut la journée mondiale de l’eau. Et la campagne de cette année porte sur « eau et changements climatiques ». Elle a permis à la communauté internationale de s’interroger sur les stratégies idoines à adopter pour la préservation de cette ressource vitale pour notre existence et celle des générations futures. Il ressort que « l’eau est une pièce importante dans le puzzle de l’atténuation, mais la clé la plus importante pour l’adaptation. Les changements dans la disponibilité de l’eau auront un impact sur la sécurité alimentaire »
Les changements climatiques représentent la variation des caractéristiques du climat. Les changements climatiques s’accompagnent de la perturbation du cycle de l’eau notamment causé par la montée des températures, la fonte des neiges etc. tout ça causé par l’émission des grandes industries. Les changements climatiques provoquent la sécheresse, l’inondation, la déstabilisation des forêts, la difficulté agricole par la sécheresse des eaux de surfaces, l’érosion du sol, l’avancée du désert et la réduction de la biodiversité etc.
Un exemple au Mali : avant les années 2000 pendant la saison sèche les rivières étaient remplies d’eau durant tout l’année et les jeunes s’y retrouvaient au moment de grande chaleur mais depuis le début des années 2000 à aujourd’hui 80% de ces rivières ont séché ou draine uniquement des eaux usées domestiques ou les rejets industriels qui, dans la loi malienne, doivent être traités avant rejet. Cette sécheresse est due à certains facteurs comme la pollution de l’eau et le réchauffement climatique (évaporation, accroissement du stress hydrique).
Un pays sahélo-saharien comme le Mali il faut des recouvrements sur la gestion de l’eau dans tous les secteurs en plus d’une politique environnemental de rigueur pour la gestion, le suivi et le contrôle des eaux de surface et souterraine, un partenariat entre les services techniques de l’Etat les organisations internationales.
Assitan Siga FADIGA