La formation politique des amis de l’ex-président de la République, Amadou Toumani Touré, le Parti pour le développement économique et social (PDES) est aujourd’hui dans la tourmente. La raison ? Alors qu’il veut rester dans l’opposition, 2 de ses 3 députés ont décidé de regagner la mouvance présidentielle. Il s’agit de Modibo Sogoré élu à Kayes et Ilias Goro élu à Douentza.
Ces deux députés ne veulent pas aller à l’opposition, contrairement à la position de leur parti qui entend jouer ce rôle. Du coup, le parti est plongé dans une tourmente et est même divisé pour ne pas dire au bord de l’implosion. Il y a certains comme les 2e et 3e vice-présidents, respectivement, Ousmane Bah (aujourd’hui président par intérim du parti) et N’Diaye Bah, qui veulent qu’une négociation soit faite avec les deux élus pour qu’ils reviennent à la raison, alors qu’une autre tendance voudrait que le parti reste dans l’opposition sans même négocier avec ces deux élus, jugés du reste peu crédibles.
N’Diaye Bah que nous avons eu au téléphone ce mercredi explique qu’il n’est aucunement opposé à ce que le PDES soit dans l’opposition et qu’il est même prêt pour le combat, mais que seulement il s’agit de négocier avec ces députés pour ne pas les perdre. Le 3e vice-président du PDES a ajouté qu’Ousmane Bah et lui sont appuyés dans cette démarche par la plupart des députés sortant notamment Babani Sissoko et M. Tolo.
N’Diaye Bah d’ajouter aussi que le communiqué dans lequel le PDES a réagit par rapport à la déclaration du gouvernement de poursuivre l’ex-président ATT pour haute trahison, n’a pas été fait par le Comité directeur du parti. Le communiqué émane d’une seule personne, il n’a pas été décidé par le parti, a-t-il dit.
SOURCE / REDACTION MALI-WEB