D’une source sûre mais anonyme, nous apprenons de nouvelles surprenantes sur l’Affaire de l’avion présidentielle. En effet, notre source qui travaille dans les hautes sphères du Gouvernement malien est un fervent opposant au régime IBK. Il soutient même que le Président a déçu les attentes du peuple malien et trahi ses promesses. Il apporte néanmoins des précisions de taille dans l’acquisition de l’aéronef présidentiel.
Dès son arrivée au pouvoir, IBK envoie une lettre officielle adressée aux bailleurs de fonds internationaux leur demandant le financement de l’achat d’armes et de munitions pour la réhabilitation de l’Armée malienne en vue de mater la rébellion au nord. Ces bailleurs de fonds, répondent officiellement au Président en notifiant mot pour mot dans leur missive : « Nous ne pouvons financer l’achat d’armes pour un pays qui va l’utiliser pour tuer des êtres humains ». Face à cette réponse, IBK surpris et révolté convoque en douce tous les membres du Gouvernement, les Directeurs de cabinet, la Cour Suprême de Justice et les ténors de l’opposition. Il leur rend compte de la situation avec en appui les deux lettres échangées. Il ajoute que « l’heure est grave et qu’il nous faut agir pour le bien et la gloire du peuple malien ». Le Président demande à l’assistance de faire des propositions concrètes pour la gestion de la guerre au nord Mali. C’est alors que quelqu’un propose timidement de réitérer une demande de financement d’achat d’un avion cette fois comme motif. Lequel avion serait une raison valable d’obtenir ce financement tant inespéré. L’avion est décrit avec des caractéristiques haut de gamme pour pouvoir le surévaluer, donc le surfacturer aux bailleurs. Tous les présents à cette « Assemblée plus qu’extraordinaire », s’accordent unanimement sur la question après quelques petites divergences. Les chevaliers de la table ronde jurent et prêtent serment de garder le silence sur cette mystérieuse entrevue. Ainsi dit, ainsi fait. L’avion est acquis et surfacturé. Mais ce que les maliens ignorent, c’est que l’excédent de la surfacturation a servi à acheter des armes et des munitions qui sont présentement livrées dans des containers déjà présent sur le territoire malien. L’Armée malienne ne peut combattre les bandits armés avec une kalachnikov pour 5 soldats !
Notre source renchérit en disant qu’il n’est pas d’accord avec les pratiques de d’IBK mais que dans cette histoire d’avion, il reste la victime d’un coup monté de l’opposition. Cette opposition qui était présente à cette réunion officieuse, qui était d’accord avec l’idée, qui a juré et prêté serment de garder le silence, accuse aujourd’hui le Président IBK afin de le discréditer aux yeux des maliens. Sachant que ni IBK, ni les autres dirigeants ne peuvent se défendre face à de telles accusations au risque de se compromettre, l’opposition remue le couteau dans la plaie pour se faire un coup de publicité.
En tout cas, si cette histoire est vraie, 3 points sont à retenir. Le premier, c’est qu’il n’est pas juste qu’IBK paye tout seul le lourd tribut dont on l’accuse dans l’achat de cet avion. Des investigations doivent être faites pour démontrer la mauvaise foi et la culpabilité des membres de l’opposition et de la Cour Suprême dans cette affaire pour que justice soit rendue. Le deuxième point, c’est qu’IBK est en fait un héros qui a été contraint par un refus d’aide des bailleurs de fonds qui se disent « ami du Mali », de prendre une telle décision pour l’avenir du peuple malien et de la paix au Mali. Quant au dernier point, il concerne les maliens. Le peuple a le droit de connaitre la vérité pour apaiser les tensions. Toutefois, il est du ressort des média d’informer la population sur cette vérité pour une paix durable, une transparence sans égale et une bonne gouvernance démocratique de l’Etat.
Nous sommes tous concernes car nous sommes tous acteurs du developpement de notre pays le mali
Abdoulaye A TRAORE