« Vulgariser la convention relative aux droits de l’enfant, faire acquérir les connaissances sur la CDE, améliorer les compétences en vue des transferts de connaissances et provoquer un éventuel changement de comportements et mettre en place un dispositif intégré de protection des filles travailleuses domestiques » est l’idée de la journée de renforcement des capacités des acteurs communaux sur la protection de l’enfant/ des filles travailleuses domestiques.
Dans le cadre du projet Jigitugu, l’Ong Educo en partenariat avec Enda-Mali a organisé le 13 novembre 2019 une journée de renforcement des capacités des acteurs communaux sur la protection de l’enfant/ des filles travailleuses domestiques. Au cours de la journée, plusieurs kits ont été remis au service local de la promotion de la femme, aux commissariats de police du 3è et 17è arrondissement, à la direction régionale du travail, du service local du développement social de la commune II et aux filles travailleuses domestiques. Il s’agit des tickets d’essence, un ordinateur portable, des kits scolaires pour l’alphabétisation de 60 filles travailleuses domestique de plus de 15 ans, entre autres.
Le formateur Mohamed Abdoulaye Modibo Diakité a décortiqué les droits de l’enfant. Pour M. Diakité, le processus de développement de l’enfant est un cheminement de la naissance jusqu’à l’âge adulte à travers des aspects psychologique, physiologique, affectif, émotionnel…Et d’ajouter que tous les enfants et adolescents ont des besoins de base physiques, sociaux et émotionnels. Le formateur a expliqué que les droits de l’enfant sont en lien direct avec leurs besoins de base notamment les catégories de droits que la Convention des Nations unies relative aux droits de l’enfant. La protection de l’enfance vise à ce que les besoins de l’enfant soient satisfaits pour que son développement se déroule dans les conditions les meilleures, a-t-il dit.
Pour la chargé des programmes d’Enda-Mali, Mme Maiga Hawa Kayentao, le projet Jigitugu a pour objectif de promouvoir la protection des droits de travailleuse domestique. Elle a rappelé des activites de sensibilisations des employeuses de maison pour le respect de leur devoir.
Le secrétaire général de la mairie de la commune, Moussa Boiré, s’est dit satisfait du démarrage du projet Jigitugu. M. Boiré a demandé aux chefs de quartiers d’accompagnes ce projet afin d’éviter des problèmes.
Notons que le projet Jigitugu dure 3 ans pour un montant annuel de 114 millions de F CFA.
Filany Coulibaly
Source : EchosMedias