« Après plusieurs rencontres avec des jeunes dans plusieurs localités, nous avons jugé nécessaire d’organiser cet atelier de formation pour renforcer les capacités des organisations des droits de l’homme, majoritairement composées des organisations de défense des personnes handicapés », a souligné le directeur exécutif du CapDH, Négueting Diarra qui estime que le Mali a adopté beaucoup d’instruments de protection des droits de l’homme, mais des insuffisances notoires sont enregistrées dans leur application.
Il a aussi rappelé que l’objectif de l’atelier était de renforcer les capacités des membres des organisations de défense des droits de l’homme et de faire en sorte que ces organisations puissent fédérer, en créant une coalition pour porter les objectifs de plaidoyer. Par ailleurs, un des buts de cette initiative est, sans doute, d’améliorer les droits des personnes en situation de handicap.
Quant à Cherif Ag Assalat, chargé du volet ‘’justice-Droits Humains’’ au CapDH, il a évoqué les 3 axes principaux sur lesquels travaille le CapDH depuis sa création. Il s’agit de la promotion et la défense des droits humains, l’éducation à la culture de la paix et de la citoyenneté, et l’assistance aux victimes des droits humains et des personnes en situation de vulnérabilité.
Assalat, a expliqué que la promotion des droits des personnes en situation de handicap reste jusqu’alors un défi majeur. Les personnes vivant avec un handicap sont confrontées à l’exclusion, à la discrimination et à des obstacles multiformes qui rendent difficiles leur inclusion dans le développement. Mais aujourd’hui, de nombreuses organisations de défense des droits humains, dont certaines sont spécialisées dans les droits des personnes en situation de handicap, œuvrent quotidiennement pour la promotion et la protection des droits des personnes en situation de handicap à travers des actions d’information, de formation et de plaidoyer.
S.K. KONE
Source: Bamakonews