Lors de l’examen de son rapport le jeudi 28 février au Palais des Nations-Unies à Genève, Nils Melzer fait part de sa découverte : « Un autre mode d’interaction fréquent entre corruption et torture intervient lorsque des responsables publics demandent le transfert d’avantages indus en exploitant délibérément une exposition préexistante au risque de torture ».
Le rapporteur spécial recommande la ratification de la Convention contre la corruption et de la Convention contre la torture. M. Melzer plaide également pour l’adoption de politiques de tolérance zéro à l’égard de la corruption, de la torture et des mauvais traitements. Il veut enfin la mise en place d’organismes de contrôle et de réédition de comptes indépendants et bien financés. Le Rapporteur spécial de l’ONU contre la torture a demandé au Conseil des droits de l’homme de nommer un spécialiste des liens.
Source: Le Pays