«Ces législatives sont l’occasion pour les Maliens de faire un vote sanction, de mettre dehors tous ceux qui insultent les électeurs maliens en procédant à l’achat des consciences…». La déclaration a été faite au lancement de la campagne de l’Union Patriotique pour la République –URP.
L’Union Patriotique pour la République (URP) a démarré sa campagne par un meeting le mercredi 11 mars au Mémorial Modibo Keïta en présence du président Modibo Soumaré et les candidats appelés à défendre les couleurs du parti. Selon Dr Soumaré, ces élections législatives se tiennent malgré le contexte sécuritaire difficile. Parce qu’il ne faut pas laisser le pays sans Assemblée nationale et le président de la République légiférer tout par Ordonnance, ce qui serait un danger supplémentaire pour notre pays.
Il faut donner une chance au Mali de recouvrer sa souveraineté nationale mise à mal. «Ces législatives sont l’occasion pour les Maliens de faire un vote- sanction, de mettre dehors tous ceux qui insultent les électeurs maliens en procédant à l’achat des consciences…ça permet aussi de prendre un nouveau départ, choisir des députés de qualité qui peuvent voter de bonnes lois et faire un bon contrôle de l’action gouvernementale. Donc, c’est aussi une élection qui devrait nous permettre de sortir du vide des reports incessants critiqués par toutes les forces politiques et éviter à notre pays de ne pas tomber dans l’aventure – parce que certains veulent plutôt qu’on tombe dans l’aventure – un vide institutionnel pour exiger encore des choses … ».
Le Président Soumaré a profité de l’occasion pour rebondir sur les alliances RPM-URD. Sans langue de bois, il a déclaré que Soumaïla Cissé doit rembourser les fonds reçus en sa qualité de chef de file de l’opposition «Après avoir accepté que son parti scelle une alliance avec le RPM sur des listes électorales, le chef de file de l’opposition, Soumaïla Cissé, doit rembourser les fonds reçus pendant les cinq précédentes années ». Pour ce premier tour des élections législatives, l’URP aligne au total neuf candidats à Bamako repartis entre les communes III, IV et V.
Bintou Diarra
Le Challenger