C’est l’histoire d’un jeune homme, Mickaël. Diplômé mais sans emploi, sa vie privée est chamboulée par sa double vie : entre deux femmes, depuis 2009.
Après la découverte de la vérité, Véronique m’a dit ceci : « Maintenant que je sais tout, tu as le choix entre Martine et moi ». Comme j’aimais vraiment Véro, j’ai dit à Martine que notre aventure était arrivée à terme. Ne pouvant plus supporter les humiliations, Martine a lâché quand elle s’est rendue compte que Véro était aussi enceinte de moi.
Comme on le dit en Afrique, la parole est sacrée. Une phrase qui sort de la bouche d’une personne, surtout celle qui vous a aidé, peut vous rattraper tout le reste de votre vie. Moi qui ne croyais vraiment pas à ces mythes africains, j’ai fini par admettre que c’était une réalité.
Avant de s’en aller définitivement, Martine m’a réveillé une nuit et m’a dit ceci :
Tu sais Mickaël, on n’apprécie le bonheur que lorsqu’on l’a perdu. Je ne peux plus te supporter, j’ai donc décidé de me retirer et de t’oublier à jamais ! Mais, retiens qu’un jour viendra où tu me chercheras en pleine journée avec une torche. J’ai cru en toi, mais hélas !.
Je n’ai jamais réalisé que cette phrase que Martine venait de sortir de sa bouche allait me rattraper plus tard. Aux premières heures d’une journée de 2010, Martine qui a supporté tous mes moments de galère après des années de vie commune sans mariage s’en alla pour de bon. Que de remords à travers ce témoignage qui, j’espère, va me décharger de ces longues années de douleurs et de cupidité, après avoir brisé le rêve de cette gentille fille.
Un choix que je n’aurais jamais dû faire
En juin 2010 est né mon fils. Ce petit garçon innocent et je ne pourrai jamais lui dire la vérité sur ces agissements sombres que je regrette énormément aujourd’hui. Désormais, seule maîtresse à bord, Véro a essayé de me faire de nouveau confiance pour faire une nouvelle vie et l’aider à s’occuper de notre fils. Je savais que Véronique ne me faisait plus confiance, mais c’était à moi de lui prouver qu’elle le devrait, et c’est là que je découvre le vrai visage de cette fille. Depuis sa découverte de mon infidélité, Véronique a exigé que je lui loue une maison en quittant l’ancienne pour éduquer ensemble notre fils. C’était une façon pour elle de me rendre esclave à jamais. Oui, je dis esclave parce que c’est inhumain ce que j’ai vécu avec elle.
Moi, le chef de la famille, je ne pouvais plus rien décider tant que Véro ne donne son accord. Après son congé de maternité, elle a repris son travail. Je devais donc m’occuper de l’enfant comme le font les filles de ménage, une décision prise par Véro que je n’osais pas contester. Je ne sais pas si c’était une malédiction, mais après le départ de Martine, je n’avais plus de ressources financières.
Pour faire face à certaines responsabilités, j’ai dû vendre ma moto, mon téléphone portable, et tous mes objets de valeur.
« Pire que la mort »
Véronique m’a interdit de mettre le pied dehors tant que je n’aurais pas fait ses courses à elle. C’était douloureux et honteux. Celle que j’ai aimé et pour qui j’avais traîné la mère de ma fille dans la boue était pire que la mort. Ma famille et mes proches n’ont plus le droit de me voir sans l’accord de Véronique. Tous mes appels devaient passer par elle, car je n’avais plus de téléphone portable.
Avoir des rapports sexuels avec Véro était devenu un luxe pour moi. A cause de Véronique, mes parents et amis m’ont abandonné. Que c’était dur pour moi ! Mon histoire n’est pas imaginée. Je veux attirer ici l’attention d’autres hommes et leur faire comprendre que « tout ce qui brille n’est pas or ». Véronique est venue avec un homme à la maison et me l’a présenté comme son majordome. Je rappelle que Véronique avait confisqué tous mes papiers et ceux de notre fils.
Avec toutes les humiliations, que je subissais aux côtés de Véronique, je devais trouver rapidement une solution pour m’enfuir de ma maison. Cependant, une question me préoccupait tant : dois-je laisser mon fils qui venait d’avoir un an puis disparaître. Ou bien continuer à obéir à sa maman et mourir comme un mouton dans un enclos ?
Source: benbere