Sous contrôle judiciaire en France depuis fin mars à la suite d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge, l’artiste chanteuse Rokia Traoré a rejoint Bamako depuis le 9 mai dernier par ‘‘vol privé’’ violant ainsi les charges instaurées à son encontre. Une situation fort-embarrassante au plan diplomatique entre les trois pays. Bamako a pris les choses en mains.
Le ministre malien des Affaires Etrangères et de la coopération Internationale, M. Tièblé Dramé a reçu en audience le lundi 18 mai les ambassadeurs de la France et de la Belgique. Les trois diplomates, selon le communiqué qui fait le compte rendu de la rencontre, ont principalement échangé sur la situation de la chanteuse franco-malienne Rokia Traoré. Le ministre Tièblé Dramé a saisi l’occasion pour ‘‘ inviter toutes les parties au dialogue en vue de privilégier l’intérêt de l’enfant âgée de 5 ans.’’
C’est pour la garde de sa fille de 5 ans que Rokia Traoré fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par la justice belge sur plainte de son ex compagnon M. Jan Goosens, père de l’enfant, qui l’accuse d’enlèvement, de séquestration et de prise d’otage.
Lors de sa rencontre avec les deux diplomates, rapporte le communiqué, le ministre Dramé a aussi officiellement ‘‘invité M. Jan Goosens et son avocat à se rendre au Mali pour poursuivre la recherche d’un juste compromis.’’
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