L’intéressée, sans carte de presse, sans accréditation et surtout sans autorisation officielle malienne séjournait à Gao. Selon une autorité administrative interrogée sur place, madame Thiénot « prenait trop de photos en cachette ».
« Nous savons qu’elle travaillait de temps en temps pour le journal français L’express. Nous savons qu’elle n’était pas en règle, mais nous avons fermé les yeux. Mais elle prenait des photos en cachette. Une autre chose, nous lui avons reproché autre chose. Elle sait à quoi s’en tenir. Vous voyez bien que refoulée de Gao, elle n’a pas osé crier sur tous les toits que nous l’avons empêché de travailler. Elle a plutôt accepté de partir, parce qu’elle sait que nous savons », a détaillé une source proche du dossier à Gao.
Pour la même source, « il n’est pas question d’empêcher la presse de faire son travail. Actuellement, nous avons cinq journalistes étrangers et trois photographes qui travaillent librement à Gao ».
Mais madame Dorothée Thienot n’est plus la bienvenue à Gao. Et elle sait pourquoi dit la même source.
Correspondance particulière Gao