Le Premier ministre Choguel Kokalla Maïga, a réussi à relancer la coopération entre le Mali et le Qatar sur plusieurs fronts.
Invité pour prendre part au 20ème Forum de Doha, qualifié pour son importance de “Davos du moyen Orient”, le Chef du gouvernement en voulait mieux. Choguel Kokalla Maïga, soucieux de partager la situation du Mali avec les autorités Qataris et autres investisseurs, a édifié plus d’un sur la réalité malienne.
Le Premier ministre, a d’abord dénoncé avec clarté les sanctions illégales imposées au Mali, sanctions qui n’ont d’autres objectifs que de déstabiliser un régime qui s’assume. Pour avoir tiré tous les enseignements de la présence des forces étrangères déployées ici et l’augmentation incessante de l’insécurité au Mali, les autorités de la Transition ont décidé de diversifier leurs partenaires.
Voilà ce qui leur a valu une vaste campagne de dénigrement, toute chose qui a entamé la qualité des relations entre le Mali et la France.
Ce qui explique aussi par ailleurs les sanctions illégales prises par procuration par les organisations communautaires à savoir la CEDEAO et L’UEMOA.
Déterminé à poursuivre cette voie pour assurer la souveraineté du Mali sous le leadership du Président de la Transition le Colonel Assimi Goïta, le Premier ministre a exposé les atouts du Mali confronté à une série de crises multiples et complexes.
Crise sécuritaire et sanitaire, crise politique et institutionnelle, difficultés liées à l’embargo.
Le paradoxe, a fait remarquer le Chef du gouvernement est que la réaction des pays frères soit une stratégie d’asphyxier le Mali au lieu de le soutenir.
C’est justement ce contexte qui justifie la diversification des partenaires et la dynamisation de la coopération entre le Mali et le Qatar un pays ami et frère.
Cette volonté du Premier ministre de répondre par l’organisation d’un forum entre acteurs maliens et Qataris, a été appréciée et acceptée par le ministre des donations et des Affaires Islamiques M Shabin AL GHANEM, ainsi que tous les responsables rencontrés plus tôt.
La signature d’un protocole entre les deux Chambres de Commerce qui permettra de définir les secteurs de coopération est une première réponse. Il s’agira ensuite de réussir à créer les unités de transformation des produits agricoles, animales miniers et à soutenir la production agricole.
Les parties ont enfin convenu de s’engager sur les chantiers des infrastructures de l’Éducation de l’Emploi etc….
Les ambassadeurs du groupe africain ont également été édifiés de la situation du Mali qui tranche avec la propagande distillée ça et là.
DOha aura donc été bien au delà du forum pour le Premier ministre malien.
CCRP/Primature