Ces propos sont ceux de Djiguiba Keita, Secrétaire Général du Parti pour la Renaissance Nationale (PARENA). Il les a tenu en marge de la 2e convention extraordinaire du Parti pour le Développement Economique et la Solidarité (PDES) tenue samedi dernier, au Centre International de Conférence de Bamako.
Sur une tribune qui devait servir à rendre hommage au PDES, les choses ont très vite pris une autre tournure. Le discours de Djiguiba Keita a pris le ton d’un réquisitoire contre le gouvernement. Ses propos se justifient, selon lui, par le fait que « cette convention se tient à un moment particulièrement difficile de la vie de notre Nation du fait d’une gouvernance chaotique qui va d’éclaboussements en éclaboussements », a-t-il dit.
Selon le Secrétaire Général du PARENA, Moussa Mara servira mieux le Mali en remettant la démission de son gouvernement au Chef de l’Etat. « Les scandales financiers révélés par la presse et l’opposition, confirmés par le FMI, les autres partenaires techniques et financiers et aujourd’hui reconfirmés par la Cour Suprême et le BVG ont fait du Mali la risée du reste du monde », a-t-il affirmé. Et, de poursuivre en ces terme : « Dans un tel contexte, le Mali a besoin d’une opposition et d’une société civile, fortes, vibrantes et déterminées à mener le combat pour la démocratie et la bonne gouvernance. Le Parena sera de ce combat! ».
Pour terminer Djiguiba Keita a profité du prétoire, à lui offert, pour lancer un appel à tous les partis de l’opposition. « Nous avons le devoir de renforcer nos rangs pour construire une opposition solide à la hauteur des attentes de notre peuple désabusé, désillusionné et désemparé », a-t-il conclu.
Mamadou Togola