Le porte-parole du Bureau des droits de l’homme des Nations Unies, Seif Magango, a appelé le 13 mars à Genève les autorités de la transition de notre pays de permettre aux organisations dissoutes de reprendre leurs activités.
Le porte-parole Seif Magango a indiqué que les Nations unies étaient profondément préoccupées par la dissolution d’un certain nombre d’organisations de la société civile au Mali au cours de ses derniers mois. Ce qui, selon lui, semble faire partie des restrictions croissantes des droits humains et des libertés fondamentales.
« Depuis décembre 2023, au moins quatre organisations ont été dissoutes, dont la Coordination des mouvements, associations et sympathisants de l’imam Mahmoud Dicko (CMAS) et l’Observatoire pour les élections et la bonne gouvernance au Mali », a souligné le responsable onusien, exhortant les autorités de transition à permettre aux organisations dissoutes de reprendre leurs activités.
Il réaffirme qu’il est essentiel que les autorités protègent l’espace civique et garantissent le plein respect et la protection du droit à la liberté d’opinion, d’association, d’expression et réunion conformément aux lois du Mali.
Par Bintou Kanadjigui (stagiaire)